Aucune pitié pour un ministre chargé de la fraude fiscale et qui en était lui-même un spécialiste.
avechelice a écrit:A noter qu'hier .. ce même Cahuzac a présenté ses excuses a ses collègues .. mais pas un mot pour le peuple de Françe ....
A+
Pour services rendus a la Françe .. Mediapart mérite la Légion D'Honneur![]()
Les informations exactes de Mediapart ne pouvaient venir que d'un proche, d'un financier, ou d'un service d'enquête plus ou moins clandestin
Berurix a écrit:Pour services rendus a la Françe .. Mediapart mérite la Légion D'Honneur![]()
La Légion d'honneur est déjà suffisamment dévalorisée par des attributions douteuses (footeux, saltimbanques, anciens porteurs de valises, copains de loge, etc.), pas la peine d'en rajouter en la refilant à ce vieux trotsko de Plenel qui cherche d'abord à satisfaire son ego et à se faire de la pub sous couvert de défense de la démocratie !
Surtout que si ce qu'écrit aujourd'hui le journal Sud-Ouest se vérifie, les infos n'ont pas été trop difficiles à trouver :Les informations exactes de Mediapart ne pouvaient venir que d'un proche, d'un financier, ou d'un service d'enquête plus ou moins clandestin
Fantômas a écrit:avechelice a écrit:A noter qu'hier .. ce même Cahuzac a présenté ses excuses a ses collègues .. mais pas un mot pour le peuple de Françe ....
A+
Ce n'est pas exacte:
http://www.jerome-cahuzac.com/
Déclaration de Jérôme CAHUZAC
Par lettre du 26 mars 2013, j’ai demandé à Messieurs les juges d’instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke de bien vouloir me recevoir afin que, délivré des obligations de ma fonction, je puisse enfin donner les explications qui s’imposent au regard de la détention à l’étranger d’un compte bancaire dont je suis le bénéficiaire depuis une vingtaine d’années.
J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Je leur ai confirmé l’existence de ce compte et je les ai informés de ce que j’avais d’ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l’intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n’a pas été abondé depuis une douzaine d’années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.
A Monsieur le Président de la République, au Premier Ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j’exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j’ai tant déçus.
J’ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j’ai manqué et le souci de remplir les missions qui m’ont été confiées et notamment la dernière que je n’ai pu mener à bien. J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.
Penser que je pourrais éviter d’affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J’affronterai désormais cette réalité en toute transparence.
J’ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j’ai manqué et le souci de remplir les missions qui m’ont été confiées et notamment la dernière que je n’ai pu mener à bien. J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.
L'ex-ministre du Budget a fait croire à sa banque qu'il avait déclaré au fisc français les 600.000 euros qu'il détenait en Suisse afin de pouvoir les transférer à Singapour en 2009.
L'ancien ministre français du Budget Jérome Cahuzac n'a pas menti que devant les députés et les Français. Il a aussi «menti» à une banque suisse, écrit le quotidien zurichois Tages Anzeiger. L'homme politique a en effet présenté à la banque Julius Baer «un certificat fiscal falsifié».
Le journal français Le Monde a décrit mercredi dernier l'odyssée des 600.000 euros non déclarés de Jérome Cahuzac, qui sont restés longtemps en Suisse. En 1992, Philippe Péninque, un ami de longue date a ouvert pour lui, sous son nom, ce compte à l'UBS Genève. Quelques mois plus tard, Jérôme Cahuzac s'est rendu lui-même à Genève et le compte a été transféré à son nom.
En l'an 2000, la petite société financière Reyl & Co, établie à Genève, est entrée en piste. A l'époque elle n'avait pas de licence bancaire, mais travaillait comme une société de bourse. A ce titre, elle relevait de la surveillance de la FINMA, l'autorité suisse de surveillance des marchés financiers. En tant qu'intermédiaire financier, Reyl à Co n'était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes. Reyl & Cie a ouvert auprès de l'UBS un compte «omnibus», soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus par la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l'argent est resté de facto à l'UBS.
Un certificat fiscal pour transférer l'argent à Singapour
En 2009, après que la Suisse s'est déclarée prête à accorder l'aide judiciaire en cas d'évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Co de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer.
La banque Julius Baer a réagi avec prudence, écrit le journal. Elle a réclamé à Reyl & Co, bien que rien ne l'y obligeait, une formulaire appelé «formulaire A», qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds. Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu'il s'agissait d'un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.
Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac «a présenté un certificat fiscal falsifié». Il a également assuré que ces 600.000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l'opération de transfert de fonds.
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