Re: Quel avenir pour Air France ?

T'as un avis gaulois ? Viens faire entendre ta voix avant de la donner ...
http://paroledegaulois.com/
Quatre ex-salariés d’Air France, dont l’un avait été relaxé en première instance, ont été condamnés mercredi pour violences à des peines de 3 à 4 mois de prison avec sursis dans l’affaire de la « chemise arrachée » du DRH de la compagnie aérienne.
La cour d’appel de Paris a également confirmé les peines d’amende de 500 euros infligées aux huit autres prévenus, qui étaient poursuivis pour des dégradations.
Le 5 octobre 2015, une foule de manifestants avait envahi le siège d’Air France à Roissy pour protester contre un plan de suppression de près de 3.000 emplois. Deux cadres de l’entreprise, dont le DRH, avaient alors été pris à partie.
Ndindi a écrit:incroyable le SNPL continue à couler AF
Faute de pilotes, Air France s'apprête à louer un B787 à un concurrent
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 78701.html
Après des mois de blocage, la direction d'Air France et le SNPL ont enfin signé un accord permettant de refaire voler un B787 cloué au sol depuis un mois en raison d'un différend sur un sujet qui n'a rien à voir avec l'avion.
C'est la fin d'un long et regrettable bras de fer entre la direction d'Air France et le Syndicat national des pilote de ligne (SNPL). Non pas sur le dossier des rémunérations, qui reste entier après 15 jours de grève coûteuse (plus de 400 millions d'euros), mais sur l'épineux dossier des Boeing 787, dont l'un des six exemplaires est contraint de rester sur le tarmac depuis le début du mois de mai en raison d'un différend entre les deux parties sur un sujet qui n'a rien à voir avec l'appareil puisqu'il concerne la sécurité des vols.
Une affaire ubuesque qui a conduit la direction à envisager la location d'un de ses joyaux de la flotte à un concurrent, en l'occurrence à Air Austral, pour compenser le million d'euros de pertes mensuelles liées à son inactivité. C'est d'ailleurs ce qu'il adviendra si aucun accord n'est signé ce lundi.
Pour rappel, le SNPL a refusé de prolonger au-delà du 30 avril l'accord sur la mise en ligne du B787 qui permettait d'utiliser des instructeurs venant du secteur B777 pour former les pilotes et faire voler les avions. Sans cette prolongation, la quasi-totalité des instructeurs B787 ont donc été contraints de retourner sur 777, et la compagnie n'a plus eu assez de pilotes pour faire voler les six B787. Un appareil est donc cloué au sol depuis début mai et devait être loué à Air Austral si un accord n'était pas signé sur un sujet de sécurité des vols.
Le SNPL demandait, depuis plus d'un an, d'avoir une voix prépondérante au sein de la commission qui examine les retours d'expérience des pilotes (ASR ou Air Safety Report) et définit si ces derniers sont « acceptables » ou «inacceptables » en cas de manquement aux règles de sécurité. La direction a toujours refusé jusqu'ici en rappelant "le problème de réglementation et d'exercice des responsabilités pour la direction », que posait la demande du SNPL. Pour obtenir gain de cause, le syndicat des pilotes a refusé de signer l'accord sur le B787. Une situation qui a ému un grand nombre de salariés, notamment des pilotes, effarés par ce blocage.
Les lignes ont visiblement bougé ce week-end pour dénouer ce sac de nœuds. Après une journée intense de négociations, vendredi, au cours de laquelle le SNPL a fait de belles avancées, la direction a envoyé samedi matin un projet d'accord qui a été négocié ce lundi matin, puis mis à signature dans la foulée. Les syndicats et la direction l'ont signé en début d'après-midi. Le bureau du SNPL avait présenté le texte ce week-end au membre du conseil du syndicat en l'accompagnant de commentaires plutôt favorables.
Il y a en fait trois accords qui ont été signés, dont deux sur la sécurité des vols, tous deux d'une durée déterminée de 6 mois, ce qui en limite néanmoins la portée. Le premier intègre le SNPL dans les processus de décision de l'acceptabilité d'un évènement de sécurité des vols, mais les dirigeants responsables d'Air France auront le dernier mot, contrairement à ce que voulait pendant des mois le SNPL Le second concerne, quant à lui, l'utilisation de données de vols qui vont permettre de développer des algorithmes capables de faire de la maintenance prédictive, mais aussi de mieux calibrer les outils de prévision de consommation de carburant.
Du coup, la signature du protocole instructeurs n'était plus liée à celle sur la sécurité des vols. L'accord signé sur ce point prévoit de le prolonger d'une année. Il n'y aura pas de location d'un B787, et l'avion devrait voler de manière optimale à partir du 1er juillet au plus tard.
C'est pire que cela...et tellement triste. Au sortir du conflit de 2014, (je sais on fait beaucoup grève à AF et ça aussi va vraiment falloir trouver une solution) le COMEX pour punir les pilotes et qu'ils n'aient pas leur nouveau joujou, le 787, les administrateurs représentants l'état au nombre de 3 + 1 administratrice indépendante (mais quand même issue de l'administration faut pas deconner non plus) ont voté l'annulation des 787, avion le plus efficient du moment. Le simu en commande a aussi été annulé et KLM qui avait réservé des créneaux sur ses propres simus pour la formation des PEQ AF les a revendu. Finalement la raison l'emportant et certainement aussi le montant des pénalités, les 787 ont fini par arriver, sauf que pas de simu, pas de créneaux simu et pas d'instructeurs bref du grand n'importe quoi, aujourd'hui on envoie des stagiaires à Singapour, Miami et Londres pour faire les QT et nous sommes à la ramasse en terme d'instructeurs, au plus fort en 2007 nous avions plus de 600 CDB instructeurs, la crise arrivant ce nombre est tombé à 350 en 2015 avec le dogme de zéro QT d'ADJ, année où on nous promettait 300 licenciements de pilotes.. puis finalement ça repart en 2016, le service formation fait sa timide et n'anticipe rien du tout, 2017 c'est déjà le début de la surchauffe, 2018 tout explose, la grève devenant presque salutaire car limitant notre croissance. C'est juste pathétique... et je n'ose même pas parler des 15 jours de grève en intersyndicale pour au final ne rien obtenir, si ce n'est le départ du PDG qui voulait faire le ménage dans l'establishment.
Pilotix a écrit:Accor candidat a la reprise des 14 % de l etat !! Bazin amene le qatar et les chinois chez les aigles !! stay tuned
Le groupe hôtelier aurait proposé d'acheter les 14,3 % détenus par l'Etat. Les discussions qui viennent de s'engager explorent trois scénarios.
Et si Air France-KLM volait de ses propres ailes ? Officiellement, le sujet n'est pas d'actualité. L'Etat-actionnaire et les autres membres du conseil de la compagnie affirment n'avoir qu'une chose en tête : trouver un nouveau PDG pour reprendre les commandes du groupe franco néerlandais après le départ précipité de Jean-Marc Janaillac.
Une « chasse » a d'ailleurs été lancée au lendemain de l'assemblée générale du 15 mai pour trouver l'oiseau rare avec pour objectif de sortir dès que possible de la crise de gouvernance déclenchée par le référendum salarial perdu à la surprise générale par l'ancien PDG début mai .
Mais en coulisse, un scénario beaucoup plus ambitieux est à l'étude. Afin de régler le « cas Air France » une fois pour toutes, l'Etat envisagerait de se défaire de tout ou partie de ses 14,3 % au capital du groupe franco néerlandais. Selon nos informations, il en étudierait en tout cas sérieusement la possibilité, depuis que les dirigeants d'AccorHotels ont manifesté leur intérêt pour sa participation.
Ce processus alternatif ne fait que débuter, et côté Etat-actionnaire, on ne se serait pas encore fait une religion sur le sujet. Certains refusent en effet de s'engager dans cette voie sans l'accord du conseil d'Air France-KLM. Mais des discussions ont bel et bien été entamées pour définir la forme que pourrait prendre une opération. Dimanche soir, AccorHotels a d'ailleurs confirmé l'existence de « réflexions » sur une éventuelle «prise de participation minoritaire », tout en soulignant qu'il n'y avait « aucune certitude » sur le fait que cela débouche sur un accord.
Il faut dire que le dossier est extrêmement sensible. Depuis la naissance d'Air France, la puissance publique a toujours été l'actionnaire dominant de la compagnie nationale. Rien n'est encore fait, mais si les négociations en cours devaient aboutir, ce serait donc un véritable coup de tonnerre. Pour Air France-KLM, bien sûr.
Privé du parapluie public sous lequel s'abrite un certain nombre de ses salariés pour résister à toute réforme d'envergure, l'entreprise n'aurait plus d'autre choix que de s'adapter pour de bon à un environnement devenu hyperconcurrentiel. A l'échelle du pays, ensuite. Dans la foulée de la réforme ferroviaire , cela confirmerait la volonté du gouvernement de montrer que ce n'est plus au contribuable de financer éternellement les déficits d'entreprises certes emblématiques mais insuffisamment compétitives.
Selon nos informations, trois options seraient aujourd'hui sur la table. La première consisterait en un rachat par Accor de la totalité des titres détenus de l'Etat. Elle présente l'avantage de couper le cordon ombilical dont l'existence rend si ambigu le statut de la compagnie. Mais le coût politique de ce qui pourrait être interprété comme le lâchage d'un fleuron en difficulté serait sans doute élevé.
La deuxième option, celle d'une cession partielle, réglerait ce point. Mais à l'inverse, elle maintiendrait le lien entre l'Etat et l'entreprise...
C'est pourquoi une troisième option tiendrait actuellement la corde. Il s'agit d'un « swap » dans lequel l'Etat recevrait des actions AccorHotels en échange de ses titres Air France-KLM. Aux cours actuels, il récupérerait un peu plus de 3 % du capital du groupe dirigé par Sébastien Bazin.
AL40 a écrit:Air France-KLM : AccorHotels convoite la participation de l'Etat
C'est pourquoi une troisième option tiendrait actuellement la corde. Il s'agit d'un « swap » dans lequel l'Etat recevrait des actions AccorHotels en échange de ses titres Air France-KLM. Aux cours actuels, il récupérerait un peu plus de 3 % du capital du groupe dirigé par Sébastien Bazin.
AFox a écrit:Une fois le CA réorganisé et un manager désigné qui ne sorte plus d'un des corps de l'Etat, les outrances syndicales disparaîtront rapidement et la clientèle, lassée par l'image d'une société en grève pour un oui ou pour un non, reviendra.
les outrances syndicales disparaîtront rapidement
L'intersyndicale d'Air France "a décidé de ne pas en rester là", a-t-elle fait savoir lundi, menaçant ainsi la direction d'un "été houleux".
L'intersyndicale d'Air France, réunie lundi après-midi, menace la direction de la compagnie aérienne d'un "été houleux" même si aucune nouvelle date de grève ne devrait être annoncée avant la fin de la semaine, ont-ils indiqué à l'AFP.
Unanimité pour "ne pas en rester là". Selon Karim Taïbi de FO, il y a "unanimité de l'intersyndicale pour repartir" dans une grève interrompue avec le départ du PDG Jean-Marc Janaillac début mai. "L'intersyndicale dans sa totalité a décidé de ne pas en rester là. La direction actuelle perd le peu de crédit qui lui reste en refusant de tirer les conclusions de la concertation qu'elle a elle-même lancée", a prévenu Christophe Malloggi, autre représentant FO. Selon lui, "le conseil d'administration de la holding fuit ses responsabilités. Tout ce joli monde devra assumer l'été houleux qui s'annonce."
Plus d'informations vendredi. Les syndicats, qui ont mené ces dernières semaines un conflit pour obtenir des hausses de salaires, ne communiqueront ensemble que vendredi, à l'issue des rencontres bilatérales programmées entre la présidente par intérim d'Air France-KLM, Anne-Marie Couderc, et les syndicats représentatifs de la compagnie aérienne. Reçu à partir de 10 heures vendredi par Anne-Marie Couderc, c'est le Spaf (2ème syndicat chez les pilotes) qui terminera le cycle de ces rencontres.
AL40 a écrit:Air France : les syndicats brandissent la menace d'un "été houleux"