Suite à l'émission :
https://www.youtube.com/watch?v=ckikbw7Mrh8
La 3 : Pièces à conviction - Faut il un pilote dans l'avion
(Germanwings / Maroc Air) 23 mars 2016
Royal Air Maroc attaque France 3 en Justice : sujet : Pay to Fly
à lire à partir du top 25 '
http://www.air-journal.fr/2016-03-29-pa ... 60406.html
Publié le 29 mars 2016 à 10h00 par François Duclos
dans Actualité - 12 commentaires
La compagnie aérienne Royal Air Maroc va poursuivreFrance 3 en diffamation suite à un reportage affirmant qu’elle a recours à un cabinet lituanien pour trouver de jeunes pilotes candidat au pay to fly – prêts à payer pour acquérir de l’expérience.
etc.... etc ...
Cette méthode , héritée des USA , semble se développer rapidement en Europe ....(Si les États-Unis ont pris des mesures pour lutter contre ce procédé, l’Europe s’est jusque-là démarquée par son silence )
https://limprevu.fr/affaire-a-suivre/le ... ay-to-fly/
dont :
etc..
Se montrer patient, attendre une nouvelle vague d’embauches ou de départs à la retraite pourrait être une solution, mais le temps est un luxe, surtout pour les pilotes les moins fortunés. Privilégiés, les diplômés de l’École nationale de l’aviation civile – la prestigieuse Enac – n’ont pas eu à payer pour leur formation, ils arrivent toutefois sur le marché du travail avec les mêmes problématiques. Depuis 2008, seuls 20% des diplômés ont trouvé un job de pilote de ligne. Un constat qui a poussé la direction de l’école à restreindre le nombre de places pour chaque promotion. Ils ne sont désormais que 20 à intégrer l’école à chaque rentrée, contre 75 en 2007.
Pour rejoindre la profession, il est aussi possible de financer soi-même son instruction. À condition toutefois de disposer des ressources pour le faire : valider ses diplômes et obtenir les certifications nécessaires pour être« embauchable » coûte environ 100 000 euros. En comparaison, les écoles de commerce ou de kinésithérapie, pour lesquelles les étudiants dépensent souvent plus de 5 000 euros par an, paraîtraient presque bon marché. Cet investissement, de nombreux apprentis sont prêts à le consentir afin de devenir pilotes. Un choix risqué qui les oblige souvent à contracter des prêts et à s’endetter. Commencer sa carrière avec de telles sommes à rembourser ? Délicat, surtout en cas de chômage une fois la formation achevée. Intégrer une compagnie devient alors le graal, la promesse d’un salaire suffisant pour rembourser ses emprunts ou, à défaut, une expérience supplémentaire qui permettra de postuler à des offres plus intéressantes.
etc .....